Venise la Serenisime…

Ce qu’il y a de bien, à Venise, c’est qu’on peut s’y promener à son rythme et aussi s’y perdre. prendre le vaporetto, s’imprégner de cette atmosphère si caractéristique de la lagune avec parfois ses odeurs d’eau stagnante.  Un dédale de rues étroites, des places où des terrasses vous tendent les fauteuils à l’abris d’arbres, des tratorias et des petits canaux, des fenêtres, des maisons et des palaces magnifiques. Venise,  une ville où il fait bon flâner si on ose sortir des sentiers touristiques.

Je vous invite à vous perdre au fil des rues et des canaux de Venise et ensuite de prendre un bateau pour filer tout droit vers les îles de la lagune.

Burano , l’ile bigarée, réputée pour ses petites maisons peintes de couleurs vives. L’origine de cette tradition n’est pas connue. Une théorie suppose que chaque couleur symbolise à l’origine une famille particulière. Selon une autre, ces couleurs vives permettent aux pêcheurs de repérer de loin leur maison, surtout par temps de brume (le brouillard étant particulièrement dense à cet endroit) ; la coutume veut d’ailleurs qu’il revienne aux femmes de choisir la couleur de leur maison. (source wikipédia)

ou Murano: (galerie en cours de création)

On sait qu’il y avait des verriers à Venise dès la fin du Xème siècle. La profession se donne un statut. Le 8 novembre 1291, le Grand Conseil prend une mesure d’importance : elle interdit la présence de fours de verriers in civitae vel episcopatu Rivolati (dans la ville ou l’épiscopat de Rialto), . Pour des raisons de nuisances industrielles et d’incendies, les verriers durent se concentrer dans l’île de Murano. Cet isolement leur permettait, en contrepartie, de garder jalousement leurs secrets de fabrication (les verriers de Murano n’avaient pas le droit de s’expatrier sous peine de mort).

En 1201, le Sénat de Venise rédige un décret qui oblige les verriers de Venise à installer leurs fours sur l’île de Murano. De nombreux incendies s’étaient en effet déclarés à Venise qui avaient eu pour cause des fours de verriers et les Vénitiens s’inquiétaient des risques causés à leurs maisons en bois.

C’est ainsi que les verriers de Venise furent forcés de transférer leurs fours et ateliers à Murano où il en subsiste aujourd’hui encore une centaine. Chacun des verreries conserve jalousement ses secrets transmis de père en fils.

(source wikipédia)

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