L’Islande était devenue une évidence pour nous… on s’est décidé en moins de 10 sec. il fallait qu’on y aille et cette année était LE bon moment pour réaliser ce voyage, nous avions tous les 2 besoin d’un dépaysement complet. On n’a pas été déçu!

Lagon de Jokusarlon

Se documenter

donc rendez-vous est pris, sur Internet, nous avons consulté pas mal de blogs, en quelques mots clé, [roadtrip, Islande ou Iceland] nombreux sont les voyageurs tombés amoureux de ce pays qui nous partagent leurs retours d’expérience. C’est une merveilleuse idée, c’est du concret non pas comme les brochures publicitaires dont le but est de vendre du rêve. C’est aussi pour cela que je partage la notre aujourd’hui. (vous trouverez une liste non exhaustive à la fin de cette page, ils sont tous intéressants – et je m’excuse pour ceux que je n’ai pas cités).

j’ai donc travaillé dans 2 directions,

  • Ce qu’il faut absolument voir
  • les aspects plus orientés « photographie » et j’avoue que le blog de Michael – International-photographer.com a été très instructif, tout y est, il en est à sa 3ème éditions mise à jour (j’ai acheté sa carte et son ebook) en plus ses images sont très belles et ses panoramiques à couper le souffle.
Dettifoss

nous avons finalement opté pour une formule « auto-tour »avec un voyagiste dont le parcours correspondait à nos attentes à savoir faire le tour de l’Islande. Le voyagiste se chargeait de réserver les nuitées en hôtel/guesthouse, la voiture de location (nous n’avons pas opté pour un 4×4, nous ne comptions pas de la piste) et nous proposait un parcours en 12 étapes, qui passait par les principaux sites. On fait le tour de l’Islande en sens inverse des aiguilles d’une montre et on commence donc par le Sud-Est, les plus beaux sites de cascades (enfin les plus remarquables).

le  Lonely Planet a été un complément parfait (comme toujours) surtout pour trouver des petits restaurants présentant une carte « gastronomique » intéressante pour des prix abordables (mais l’Islande reste une destination chère, il faut le savoir).

Les conditions climatiques

Godafoss

on ne va pas en Islande pour bronzer au soleil, fut-il de minuit… il est donc indispensable de prévoir des effets chauds. En fait il faut appliquer les mêmes méthodes que pour les ballades en montagne, il fait bon, on enlève une couche, il fait moins beau, on ajoute une couche…

Chaque soir pensez à consulter la météo sur le site www.vedur.is

Quoi mettre dans ses bagages ?

attention, le poids est réglementé, ne pas dépasser les 23 kg sous peine de s’affranchir d’une surtaxe pour excédant de poids, nous avions donc prévu dans les bagages :

  • des polaires,
  • des pantalons de randonnée (qui sèchent vite),
  • des sous vêtements chauds,
  • un coupe vent gore-tex, des gants, bonnet, foulard, (se protéger du vent a été très important, il peut être vraiment fort et très frais),
  • des chaussures de type rando en moyenne montagne, gore-tex aussi
  • des T-shirt (oui oui nous avons eu du très beau temps)
  • sans oublier les maillots de bain pour profiter des sources d’eaux chaudes.

le problème c’est en juillet.août, on part de France où il chaud et on arrive en Islande ou la température peut facilement nous surprendre (ne soyez pas trop optimiste, 16°-18° c’est une température normale pour l’été islandais).

pour la photo

  • 2 boitiers  (le Lumix G1 de Maryse, le Nikon D800 pour moi)
  • des cartes mémoires  (nous avons fait le choix de ne pas s’encombrer d’un ordinateur) (2 x 32Go + 1 x 128Go)
  • un pied carbone (pour optimiser le poids de la valise)
  • un 24x70mm et 70x200mm f2.8 (merci Alain pour ta confiance et le prêt de ton 70x200mm)
  • un jeu de filtres LeeFilter (le BigStopper, un neutral density dégradé, un neutral dentity -2stop)
  • une paire de jumelles pour voir les macareux, les fulmars, les sternes artiques, etc.
  • les téléphones pour enregistrer de petites vidéos
  • une housse de protection gore-tex pour les boitiers que Maryse m’a confectionnée juste avant de partir.

on avait donc un bagage en soute chacun + un sac à dos en cabine.

Godafoss

La conduite en Islande

pour ce qui est de la « navigation » pas vraiment besoin de GPS, la N1 fait le tour de l’île et les indications sont claires et précises… pour ma part, j’ai programmé avant de partir mon TomTom en téléchargeant les itinéraires de toutes nos étapes et les adresses de tous les hôtels/guesthouses (cela ne veux pas dire qu’on les respectera à la lettre mais ça aide rien de plus). Une carte au 1:500000 est nécessaire. j’avais en plus rédigé un petit aide mémoire de ce qu’on avait à voir par étape et une copie des itinéraires avec Google maps.

Attention, 90 km/h est la vitesse limite maximum et même si vous ne croisez pas grand monde sur les routes… un radar peut vous surprendre et la note est plutôt salée (32000 ISK je crois).

Même en pleine journée, il faut garder les feux de croisement allumés, c’est obligatoire.

De temps en temps, vous pourrez voir des panneaux indiquant « gravel road » même sur la N1, vous allez alors quitter une zone bitumée pour une zone plus ou moins longue gravillonnée avec une limitation à 80 km/h et il est vrai que la voiture risque fort de dérapée sur le gravier, prudence, et en ville c’est 50 km/h mais là c’est comme en France ;-).

Il y a aussi des panneau « blind-ahead », cela signifie qu’au sommet de la côte, vous ne voyez pas la route de l’autre coté…tenez bien la droite.

un site sur les précautions de conduites en Islande est très bien fait « Drive Safely on Islandic Roads » mais c’est en anglais, les images se comprennent dans traduction.

Il y a des pompes un peu partout  (le GPS aide bien dans ce cas précis) si vous rester sur les abords de la N1, elles sont toutes automatiques avec paiement par carte, pour certaines vous pouvez choisir « full tank »  (vous faites le plein) mais parfois vous devez choisir un montant à l’avance (en général 5000 ISK suffisent).

Les sites de bloguers…

 

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