Aujourd’hui le temps est plutôt maussade, la météo n’est pas très optimiste.

Après un bon petit déjeuner en compagnie de 2 espagnols qui mangeaient des weetabix , oui pas le temps de se faire des « chouros » avec un bon « chocolate », on reprend la route N1 à destination de Detifoss.

Vers l’ouest les nuages commencent à envahir le ciel, le temps de faire une photo de cascade (dont je n’ai pas le nom)

et c’est reparti.

Nous arrivons  maintenant dans les plateaux arides des hautes terres d’Islande, assez glacial comme ambiance. Nous avions l’intention de prendre une petite piste, la 901 pour aller voir de Möðrudalur et sa petite église considérée comme la plus ancienne ferme du pays, mais l’état de la route nous a fait renoncer.

Direction Dettifoss, ce n’est pas la cascade la plus facile à approcher, il faut emprunter soit le piste 862 soit la 864 (celle que nous avons prise), c’est du sport sous la pluie et les graviers, la voiture dérape facilement… sans compter les nids de poules, nombreux même si on constate que la route a été travaillée pas les « ponts et chaussées » islandais.

Dettifoss

Que dire de cette cascade… d’abord quelques chiffres : 44m de chute, 100 m de large et surtout un débit impressionnant 200 m3/s.

Elle a servi de décor dans le film de Ridley Scott « PROMETHEUS ».

regardez la taille des personnage sur la gauche… pour vous donner une idée de la force

Malgré la puissance et donc la dangerosité de la chute d’eau, on peut vraiment s’approcher très près de la cascade, le bruit est franchement assourdissant et on se prend des embruns à gogo, on se sent tout petit face à ce monstre fait d’eau.

A proximité de Dettifoss, il y a 2 autres cascades que j’avais repéré sur le roadbook, En aval, la cascade Hafragilsfoss qui se jette dans un joli canyon. En amont, un chemin permet d’atteindre Selfoss, il fallait compter un peu plus d’une heure pour parcourir la boucle sur ces 3 cascades mais le temps était vraiment trop menaçant pour s’y aventurer. en repartant vers Ásbyrgi, nous avons trouvé un petit chemin qui menait à Hafragilsfoss, mais l’humidité de la route montrait qu’il pouvait être facile de s’enliser… et peut de place pour faire demi-tour.

Nous profitons de faire une halte à Ásbyrgi, au sein même du fameux site avec des falaises de 90m de hauteur en forme de fer à cheval… la légende veut que ce soit l’empreinte des sabots de Spleinir, le cheval à 8 pattes du Dieu Odin !

Nous décidons de rejoindre  Húsavík (la baie des maisons), petit port pêche de 2500 âmes, le plus grand village de la région et maintenant connu pour l’observation des baleines.

Whale Watching

nous arrivons vers 15h à Húsavík, une assez grande ville avec un joli port bien abrité. Tous  les dépliants touristique et sur tous les sites Internet vous diront que c’est LA capitale européenne pour l’observation des cétacés. Sur place de la publicité affichent un taux de réussite de 98% de chance pour apercevoir des baleines.

N’ayant pas retenu à l’avance de ticket, nous allons directement au centre d’information afin de réserver nos places sur un bateaux et rendez-vous est pris pour 16h30 pour 3 heures de navigation à la poursuite de ces magnifiques et impressionnants mammifères marins.

une fois sur le bateau, nous nous équipons avec des effets chauds, une combinaison doublée de polaire, comme celle des marins locaux et nous apprécions très vite ce confort, car même si le temps n’est pas froid, à sortir en pleine mer et à quitter le fjord pour le grand large… le fond de l’air se rafraîchit grandement.

 

sur notre route, des macareux nous accompagnent le bec rempli de petits poissons… puis le bateau ralentit, nous guettons les moindre jets d’eau des évents qui attesteraient de la présence des cétacés.

oui il y en a une sur bâbord… mais il est loin… puis la magie opère et nous suivrons par 2 fois les évolutions d’un Minke whale (petit roqual de 4-5 m tout de même).

 

et une baleine à bosse…

Sur le chemin du retour, nos hôtes nous offrent en chocolat chaud et une pâtisserie à la cannelle… (il commencait à pas faire chaud sur le bateau)

nous croisons aussi un bateau « écolo », à voile et moteur éléctrique 😉

de retour au port, nous choisissons un restaurant directement sur le quai

et après avoir dégusté une soupe islandaise et un plat de poisson et partager un skir, direction Myvatn pour passer la nuit.

étape 5 / étape 7